Présentation du projet

Contexte

75% du plastique accumulé dans les océans du monde entier proviendraient de la mauvaise gestion des déchets dans les pays asiatiques. Parmi les pays pointés du doigt, l’Indonésie est l'un des pays qui fait face à des défis importants en matière de pollution plastique, avec plus de 56 000 tonnes de plastique déversées chaque année dans les océans.

Bali est l’une des îles les plus touchées par la pollution plastique. 90% des habitants vivent à moins d’un kilomètre d’une des 372 rivières qui irriguent l’île. Selon l’organisation Sungaï Watch, environ 33 000 tonnes de plastiques pénètrent dans les rivières de Bali chaque année, soit environ 90 tonnes par jour.

L’île de Gili Trawangan, proche de Lombok et de Bali, est un petit bout de terre de 2km de long bordé d’une plage de sable blanc. L'île souffre d’un grave problème d’invasion des déchets plastiques, aussi bien sur ses côtes qu’à terre. Les déchets y sont soit incinérés soit abandonnés dans des décharges sauvages. La plus grande d’entre elles recouvre une surface équivalente à celle d’un terrain de football sur 6m de hauteur ! Le résultat de 30 ans d’absence de gestion efficace des déchets.

En 2017, le gouvernement indonésien a annoncé un engagement de réduction de 30% la production de déchets et de 70% les plastiques océaniques d’ici 2025. Des initiatives complémentaires de collectivités locales et d’entreprises accompagnent ces mesures nationales comme l’interdiction des sacs plastiques, des pailles et du polystyrène à Bali. Plusieurs opérations de nettoyage des principaux fleuves ont été réalisées impliquant notamment les forces de sécurité. 

Depuis juillet 2022, The SeaCleaners agit en Indonésie dans le cadre d’un protocole d’accord avec le ministère de la souveraineté maritime et de l’énergie de la République d’Indonésie (Kemenko Marves).

Les points forts du projet

AMELIORER / OPTIMISER

Optimiser les actions de tri actuelles avec des équipements performants et des travaux adaptés.

• Équiper les centres de tri (camion de collecte, table de tri, compacteur, broyeur de verre, machine de valorisation des déchets plastique, balance…)
• Réaliser des travaux dans les centres de tri actuels (toit, sol cimenté, raccordement électricité…)
• Développer des technologies innovantes pour une meilleure gestion des déchets

FORMER

Former les employés pour optimiser la gestion des déchets et renforcer leurs compétences.

SENSIBILISER

Sensibiliser les communautés locales aux problèmes de la pollution plastique et aux écogestes avec des outils de collecte et de communication efficaces, adaptés au pays.

• Développer et imprimer des signalétiques claires et attractives pour les nouvelles poubelles des habitants et les chariots du centre de tri, indiquant le type de déchets
• Développer et imprimer des panneaux de sensibilisation pour les murs du centre de tri pour faciliter la gestion des déchets sur place et expliquer le projet et l’intérêt du centre de tri
• Imprimer et distribuer 100 livrets Mission MOBULA en Indonésie destinés aux écoles lors des interventions de nos partenaires locaux
• Former des étudiants pour des interventions en classe autour de la préservation de l’océan

Les impacts attendus

• Collecter 20 tonnes de déchets par jour
• Réduire de moitié la décharge actuelle d’ici la fin 2024 sur l’île de Gili
  • 90 % des déchets passeront par le centre de tri
    • 100% des matières organiques seront séparées et compostées
    • Le reste sera recyclé à travers différentes filières dans des centres spécialisés
• Employer 30 à 40 opérateurs locaux pour faire fonctionner le nouveau modèle de gestion des déchets
• Former 100 % des opérateurs de tri sur les différents sites
• Fabriquer 20 nouvelles poubelles métalliques à partir des déchets recyclés
• Créer des signalétiques pour encourager le tri par les habitants et le centre de tri
• Sensibiliser plus de 2000 personnes à la préservation des océans

Grâce à vous, nous allons pouvoir agir efficacement dans cette région d’Indonésie fortement impactée par les déchets plastiques et qui manque cruellement d’infrastructure.